Cuisine, Découverte

Le Delta du Mékong au Vietnam et ses meilleures spécialités culinaires

Marché flottant Delta du Mekong Vietnam

Parcourir les petits canaux qui serpentent entre les vergers et les rizières luxuriantes du Delta du Mékong est une expérience que nous souhaitons à chacun de vivre au moins une fois.
Imaginez, sous une douce chaleur, traverser palmeraies et plantations de fruits exotiques aux saveurs toujours plus attirantes, tout en profitant du piaillement d’oiseaux aussi colorés les uns que les autres, vous invitant à ne plus rien faire d’autre qu’admirer et profiter de ce temps suspendu.
À moins que vous ne souhaitiez apprécier l’effervescence des marchés flottants que l’on retrouve au gré des villes.

Le Delta du Mékong, situé à la pointe méridionale du Vietnam, est une région particulièrement agréable à vivre. La richesse de la flore et de la faune qui s’y épanouissent lui permet de bénéficier d’une identité forte qui se retrouve tout naturellement dans sa cuisine.
À l’image de celle de sud du Vietnam, elle est douce, généreuse et fruitée. Elle met en valeur la richesse culturelle de ses origines et la biodiversité de la région. Chaque province du Delta est ainsi à elle seule, une invitation au plaisir et à la gourmandise.

Vous trouverez trois recettes en fin d’article mettant en valeur les productions du Delta du Mékong.

Le Delta du Mékong : un trésor de biodiversité

Le Mékong, septième plus grand fleuve d’Asie, prend sa source à près de 5000 mètres d’altitude en Himalaya dans le Quinghai, sur le plateau tibétain (partie chinoise) et la finit dans le Delta du Mékong au Vietnam.
Sur son trajet, entre la Chine et le Vietnam, il traverse quatre pays : Birmanie, Thaïlande, Laos et Cambodge.

Le Delta du Mékong

Au Vietnam, le Mékong est appelé « le fleuve aux neuf dragons » (Sông Cửu Long). Il doit ce nom aux 9 estuaires formés au moment où le fleuve se jette en mer méridionale de Chine, existants lors de leur cartographie. Mais, la géographie du Delta est en constante évolution et les estuaires se forment et disparaissent régulièrement.
C’est en référence à ces neuf estuaires que la région du Delta du Mékong est surnommée « Đồng bằng Sông Cửu Long » (« Le Delta des neuf dragons »).

En fin de parcours, le fleuve se divise en deux branches principales que sont Tiền Giang, ou « le fleuve à l’avant », et Hậu Giang dit « le fleuve à l’arrière ».

Les terres irriguées par le Mékong sont traversées par de multiples rivières et petits canaux les rendant particulièrement fertiles et riches en ressources naturelles. Entre ces voies navigables, on trouve rizières, jungles de cocotiers et vergers abondants. La région fournit la moitié de la production totale en riz du Vietnam.

Au 19e siècle, sous l’occupation de la région alors incluse dans la Cochinchine, les Français se sont vite intéressés au Mékong, si prometteur en matière d’échanges commerciaux, aux terres fertiles de son delta et à sa richesse en faune et en flore. Ils ont rapidement cherché à le remonter pour en déterminer la source, mais le fleuve s’est révélé être plus impétueux qu’espéré et très difficilement navigable. Finalement, il a fallu se rendre à l’évidence que son cours divise les peuples plus qu’il ne les rassemble.
Le Mékong forme en effet les frontières séparant la Birmanie et le Laos ou le Laos et la Thaïlande.
La région du delta du Mékong est marquée par son histoire et la diversité de peuplements qui en résulte.
La région appartenait autrefois au royaume khmer qui a contrôlé la région jusqu’à son annexion par le Vietnam au 18e siècle.
Elle connaît donc naturellement une forte population khmère, mais également chinoise, ou de passage, influençant à la fois sa cuisine et sa culture.

Située à basse altitude, la région du Delta du Mékong est régulièrement inondée par les eaux salées de la mer de Chine méridionale.
C’est une région fragile, soumise aux aléas climatiques et aux catastrophes naturelles. Les autorités, conscientes du danger que représentent les variations de température liées au réchauffement de la planète, sont aujourd’hui convaincues de la nécessité de développer une économie et une agriculture d’avenir protégeant cet environnement fragile. En veillant à développer une agriculture verte, elle entre en résonance avec les défis de demain. C’est ainsi que des zones de protection de la biodiversité sont créées, des modes de production artisanaux propres sont encouragés et l’objectif d’arriver à une production à zéro émission de CO2 d’ici 2050 est posé.

On trouve une parfaite illustration de cette volonté avec le nuoc-mâm (ou sauce poisson) produit sur l’île de Phu Quoc, dans la région du Delta. Grâce aux actions menées, à la préservation des modes de fabrication traditionnels et aux soins portés à la qualité de ses ingrédients, il bénéficie de « l’Appellation d’Origine Protégée » de l’Union européenne.

Vous pouvez trouver, dans notre boutique en ligne, deux nuoc-mâms en provenance de Phu Quoc exceptionnels par leur taux de protéines et par leur qualité qui leur permettent de bénéficier naturellement de cette appellation. Pour tout connaître du nuoc-mâm, la célèbre sauce du Vietnam, n’hésitez pas à parcourir l’article que nous lui avons consacré sur notre blog.

Les secrets du nuoc-mâm (sauce poisson vietnamienne)

S’il l’on ne devait citer qu’un seul ingrédient pour définir la cuisine vietnamienne, ce serait incontestablement le nuoc-mâm (ou sauce poisson). Cette sauce emblématique offre ses arômes puissants pour sublimer un nombre incalculable de plats d’Asie du Sud-Est. On la retrouve en Chine comme en Thaïlande, mais c’est incontestable au Vietnam que son usage est le plus répandu.
Comme les bons vins, la sauce poisson se décline en crus qu’il faut savoir choisir et surtout cuisiner. Dans cet article, nous vous proposons de parfaire vos connaissances sur le nuoc-mâm et son mode de fabrication artisanal précieusement conservé.
À la lecture de cet article, vous deviendrez un véritable connaisseur éclairé.

Culture de palmiers delta du Mekong

Les terres fertiles du Delta du Mékong et leur biodiversité

De sa source sur le plateau himalayen à son arrivée au Vietnam, le Mékong va se charger d’alluvions sur près de 5 000 kilomètres. Il va en fertiliser les terres du Delta et en faire la première région agricole du Vietnam.
Sillonné par de multiples petits canaux (ou « arroyos ») séparant les terrains cultivables, le Delta dispose des conditions climatiques et géologiques idéales pour obtenir une production agricole de première qualité.
Avec ses quatre millions d’hectares, il représente douze pour cent du territoire vietnamien. Il est considéré comme « le grenier à riz du Vietnam », mais en dehors de ses nombreuses rizières qui en sculptent le paysage, le Delta possède également de nombreuses palmeraies et vergers où sont cultivés de multiples fruits exotiques. Près de vingt mille espèces de plantes s’y épanouissent.

L’importance de la production de la noix de coco y permet le développement parallèle d’une économie fondée autour de ce fruit : huile de coco, noix de coco fraîche ou séchée, lait ou jus de coco, artisanat.
Pour en apprendre davantage, n’hésitez pas à parcourir l’article de blog que nous avons consacré à la noix de coco vietnamienne.

Dix-huit millions d’habitants vivent dans le Delta, soit près de dix pour cent de la population nationale.
En dehors des activités agricoles, ce sont surtout les activités liées à la pêche qui les font vivre.
Le Mékong est considéré comme possédant la deuxième plus grande biodiversité au monde après le fleuve amazone.
Les activités liées à la pêche sur le Delta représentent près de 60 % de celles effectuées sur l’ensemble du territoire vietnamien.
Le Mékong compte mille trois cents espèces de poissons (alors, qu’à titre de comparaison, la France ne décompte que cent vingt espèces de poissons d’eau douce sur son territoire métropolitain).
Certaines espèces de poissons, de crustacés et de mollusques se retrouvent naturellement dans la cuisine locale comme « les poissons à oreilles d’éléphant » (famille des gouramis), « les poissons à tête de serpent », les carpes, les anguilles ou les poissons-chats, mais également les escargots, les crabes ou les tortues.

Une nouvelle économie se développe également autour de l’élevage de poissons, crevettes et crustacés qui vient appuyer les activités de pêche.

Mais la région du Delta du Mékong connaît également la présence de très nombreuses autres espèces animales. Près de cinq cent vingt espèces de reptiles y ont établi leur habitat, ainsi que cent-quatre-vingts espèces d’amphibiens, quatre cent trente espèces de mammifères ou mille deux cents espèces d’oiseaux.

Aux Trésors du Vietnam, nous sommes particulièrement attachés à la qualité des productions de cette région qui montre une réelle volonté de s’engager dans un processus de protection de l’environnement et de prise en compte de la nécessité de protéger les travailleurs en leur procurant une rémunération juste pour une qualité optimale. À l’image de la marque de chocolats TBros, dont une partie des matières premières qu’elle utilise dans ses créations provient du Delta du Mékong.

La cuisine du Delta du Mékong

Le Vietnam est un pays réputé pour sa cuisine saine et variée. Celle-ci est le reflet naturel de son Histoire et de la richesse de ses terroirs. On la divise traditionnellement en trois régions : Nord (à la frontière de la Chine), Centre et Sud où se situe la région du Delta du Mékong.

La cuisine du sud du Vietnam

La cuisine de chaque région du Vietnam est naturellement influencée par sa géographie, son climat, sa biodiversité, mais surtout les peuples qui s’y sont établis et leur culture. On note de fortes influences khmères dans celle du Delta.
La cuisine de la région du sud du Vietnam doit également sa particularité à la richesse des terres du Delta. Elle est donc naturellement plus douce et moins épicée que celle de la région Centre, plus fruitée, plus sucrée, et fait la part belle aux poissons, aux crustacés et à la noix de coco.
Les ingrédients frais et locaux y sont naturellement très prisés. On y mange beaucoup de poissons, de fruits de mer, et on utilise volontiers le sucre de palme, les herbes et les fleurs sauvages.

Les provinces du Delta du Mékong et leurs spécialités culinaires

La région du Delta du Mékong se subdivise en douze provinces, auxquelles on associe la municipalité de Cần Thơ.

Province de Long An

Il s’agit de la province la plus à l’est de la région. Sa cuisine fait la part belle aux produits aquacoles. On peut ainsi y déguster « la soupe aigre de poisson » ou « le poisson à tête de serpent cuit à la paille » (cá lóc nướng trui), servi avec des herbes fraîches et des vermicelles de riz.

Province Tiền Giang

La province de Tiền Giang est réputée pour ses magnifiques paysages de rizières et ses petits cours d’eau serpentant à travers la région. Sa cuisine est aussi généreuse que ses habitants. On peut y déguster la « bouillie de poisson à tête de serpent et aux légumes amers » ou les « bananes à la noix de coco », mais sa grande spécialité est une soupe arrivée du Cambodge : « la soupe de nouilles Mỹ Tho » (hu tien Mỹ Tho), du nom de la capitale de la province.
Celle-ci agrémente délicieusement un bouillon d’os à moelle par des fruits de mer, de la viande, des légumes, des herbes fraîches, du satay et du piment.

Province de Bến Tre

Bến Tre est particulièrement connue pour ses innombrables cocotiers et ses petits canaux que l’on parcourt en barque au milieu d’une nature luxuriante et colorée. Il est donc tout naturel que ses plats les plus remarquables déclinent la noix de coco de mille façons. Parmi les spécialités de cette région, on trouve le « riz sauté aux crevettes et à la noix de coco », la « bouillie de crabe », mais surtout le « riz à la noix de coco de Ben Tre » (cơm dừa Bến Tre).

Province de Đồng Tháp

La province de Đồng Tháp est un des plus grands greniers à riz du Vietnam. Elle est particulièrement réputée pour la beauté naturelle de ses paysages et sa richesse en biodiversité. Sa cuisine s’en inspire et on trouve parmi ses meilleures spécialités le « nénuphar braisé », la « soupe de nouille au riz de Sa Đéc », mais surtout « le riz dans des feuilles de lotus » (cơm gói lá sen).

Province de Vĩnh Long

Entre ses marchés flottants et la richesse naturelle de ses terres fertiles, Vĩnh Long est une province où l’on trouve de nombreux vergers produisant une multitude de fruits exotiques plus appétissants les uns que les autres. Parmi ses spécialités culinaires, on trouve « les escargots vapeur aux feuilles de gingembre » et « le poisson à tête d’éléphant (ou gourami) frit » (cá tai tượng chiên Vĩnh Long), servi avec des légumes, des herbes fraîches et de feuilles de riz.

Province de Trà Vinh

Province d’origine cambodgienne, Trà Vinh est une région entre paysages côtiers et forêts de mangroves. Sa cuisine se distingue par sa spécialité « les gâteaux aux fleurs » (chả hoa năm thụy Trà Vinh), composition faite à partir d’œufs salés, de légumes et de champignons. Le tout est roulé dans une omelette et représente des fleurs. On peut aussi y déguster « les vermicelles au bouillon ».

Province An Giang

Située à la frontière entre le Cambodge et le Vietnam, la province d’An Giang se distingue par ses montagnes et ses forêts. Parmi ses spécialités culinaires, on peut citer « la soupe de nouilles au poisson de Long Xuyên », les « banh xeo d’An Giang », mais surtout « le bœuf à sept plats du Mont Sam » (bò bảy món núi Sam). Il s’agit d’un mélange de plats mettant en valeur de magnifiques marinades parfumées ainsi que différents mets aussi bien mijotés que des carpaccios ou des boulettes. Le tout s’accompagne de sauces, d’herbes fraîches et de feuilles de riz.

Province de Hậu Giang

La province de Hậu Giang est réputée pour ses petits canaux, ses marchés flottants et sa nature luxuriante. Sa cuisine est particulièrement connue pour ses plats de « fondue de poisson-chat », de « mijoté de poulet à la citronnelle », mais surtout ses « escargots sautés à la noix de coco » (ốc len xào dừa).

Province de Sóc Trăng

La province de Sóc Trăng se distingue par ses paysages naturels incroyables, mais surtout son histoire qui en fait le lieu de rencontre de différentes cultures, aussi bien vietnamienne, khmer, kinh que chinoise. Cette richesse culturelle se retrouve naturellement dans sa cuisine. Parmi ses spécialités, on trouve « la soupe de nouilles au curry de Vinh Chau », les « banh Xeo de Soc Trang », mais surtout « les saucisses de Soc Trang » (lạp xưởng Sóc Trăng). Ces saucisses peuvent aussi bien se composer de porc que de poulet, de bœuf, de crevettes ou d’œufs salés et sont classiquement aromatisées au vin de mai que lo.

Province de Kiên Giang

C’est dans la province de Kiên Giang que se situe l’île de Phú Quốc, également surnommée « l’île Émeraude » en raison des de la beauté de ses plages de sable blanc que baignent les eaux translucides du golfe de Thaïlande. C’est donc tout naturellement que parmi les spécialités culinaires de la région, on retrouve le nuoc-mâm de Phú Quốc ou les poivres de Phú Quốc. On peut notamment citer le poivre mariné au nuoc-mâm, ou le « riz au crabe de Phu Quoc » (cơm ghẹ Phú Quốc).

Nuoc-Mâm Ong Ky de Phu Quoc 525 ml
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Nuoc-Mâm Ong Ky de Phu Quoc 43° Spécial (Sauce de Poisson) – Nước mắm 43N Đặc Biệt

8,9021,90
Poivre blanc de l’île de Phu Quoc
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Poivre blanc de l’ile de Phu Quoc

2,0021,40
Top
Poivre noir de l’ile de Phu Quoc
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Poivre noir de l’ile de Phu Quoc

2,0016,40
Poivre rouge de l’île de Phu Quoc
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Poivre rouge de l’ile de Phu Quoc

2,0019,50
Poivre sauvage
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Poivre sauvage

2,209,50

Province de Bạc Liêu

Province typique de la région du delta du Mékong, les paysages de Bạc Liêu se partagent entre rizières, vergers et plages attrayantes. Ses spécialités les plus notables sont les « nouilles de tapioca et boulettes de viande » préparées avec du nuoc-mâm et du lait de coco, et « la soupe de nouilles aux vermicelles et au bœuf épicé » (bún bò cay).

Province de Cà Mau

La province de Cà Mau, qui forme la pointe sud du Vietnam, est particulièrement réputée pour son réseau de petits canaux, ses marchés flottants et la magnifique forêt d’U Minh qu’elle partage avec la province de Kiên Giang. On peut y déguster « la bouillie de gobie amer » et surtout « le crabe de pierre rôti au sel » (cua đá rang muối).

Cần Thơ

Cần Thơ est la ville la plus importante de la région du Delta du Mékong. Elle est également le chef-lieu de la province éponyme. On la considère naturellement comme la capitale de la région et elle mêle développement urbain et préservation de son identité avec ses canaux, ses jardins, ses vergers colorés et ses marchés flottants. On peut s’y régaler en dégustant « le poisson à tête de serpent séché », « les vermicelles de crevettes séchées », mais également « la fondue de poisson fermenté de Cần Thơ » (lẩu mắm Cần Thơ) qui est un bouillon de poisson et de pâte de poisson fermenté « mắm » dans lequel viennent ajouter leurs saveurs viandes, fruits de mer, légumes et vermicelles de riz.

Delta du Mékong

Si vous souhaitez découvrir les saveurs du Delta du Mékong, Les Trésors du Vietnam vous proposent différents fruits séchés et produits qui en sont de provenance directe comme les mangues séchées, les fruits du dragon séchés, ou les fruits de jacquier séchés. Vous pouvez également retrouver toutes les saveurs et les bienfaits de la noix de coco dans l’huile de coco extra vierge de Ben tre, dans le chocolat coco de la marque 100 % vietnamienne TBros ou en découvrant la noix de coco séchée, au naturel comme au cacao ou confite, au naturel comme au pandan.

Les Trésors du Vietnam sont nés de la volonté de trouver un moyen pérenne de financer des actions locales au Vietnam auprès de la population qui le nécessite le plus, tout en promouvant l’excellence de produits vietnamiens minutieusement sélectionnés pour leur qualité exceptionnelle et le respect de la terre et des hommes qui la travaillent de leur mode de culture. Aujourd’hui, derrière les Trésors du Vietnam se regroupe toute une petite communauté de personnes souhaitant découvrir la culture vietnamienne, ses bons petits plats et n’hésitant pas à se mobiliser pour offrir son aide. N’hésitez pas à venir nous retrouver sur notre page Facebook pour plus d’informations.

N’hésitez pas, non plus, à nous laisser un commentaire pour nous raconter vos voyages ou souvenirs de la région du Delta du Mékong, ainsi que nous confier les recettes de familles que vous souhaiteriez faire connaître.

Recettes

Recette des crevettes au lait de coco infusé

Les crevettes cuites dans le lait de coco sont un incontournable des tables familiales du sud du Vietnam et plus précisément du delta du Mékong. Si chaque famille possède sa propre recette, voici celle que nous vous proposons.

Pour 4 personnes
Temps de préparation : 35 min
Temps de cuisson : 20 min

Ingrédients

Préparation

Préparation des crevettes
Laver et sécher les crevettes entières ;
Ôter les têtes des crevettes et les réserver au réfrigérateur ;
Décortiquer les crevettes et prenant soin d’enlever le boyau central après avoir effectué une légère incision au niveau du dos.

Préparation du lait de coco dilué
Dans un bol, ajouter 125 ml d’eau aux 50 g de lait de coco en poudre. Bien mélanger. Réserver.

Préparation de l’ail et des échalotes
Peler et hacher les gousses d’ail. Réserver.
Hacher les échalotes émincées et séchées. Réserver.

Cuisson

Dans un wok, faire chauffer l’huile de coco à feu vif.
Faire revenir l’ail quelques secondes puis ajouter les échalotes émincées et séchées. Faire revenir encore quelques instants en évitant qu’elles ne colorent trop.
Ajouter les crevettes crues (ne pas ajouter les têtes à cette étape).
Faites sauter l’ensemble 2 ou 3 minutes. L’idéal étant de ne pas trop faire cuire les crevettes qui sinon durcissent.
Verser dans le wok le lait de coco dilué. Ajouter la cuillère à soupe de nuoc-mâm, la cuillère à soupe de sucre et la cuillère à café de sel. Bien mélanger et laisser réduire quelques instants.
Retirer les crevettes. Réserver.
Remplacer les crevettes cuites par les têtes de crevettes, laisser infuser dans la sauce et la laisser réduire jusqu’à l’obtention d’une légère caramélisation de l’ensemble.
Retirer les têtes de crevettes.
Ajouter le poivre en fonction de vos goûts et vérifiez l’assaisonnement. Finir la cuisson encore une minute ou deux.

Au moment de servir, placer les crevettes dans un plat, les napper de sauce et optionnellement ajouter les feuilles de coriandre légèrement émincées. Servir avec du riz blanc parfumé.

Recette des travers de porc poivrés au lait de coco

Cette recette sucrée-salée et légèrement épicée met les travers de porc à l’honneur pour le plaisir de toute la famille.

Pour 4 personnes
Temps de préparation : 1 heure
Temps de cuisson : 50 min

Ingrédients

Préparation

Hacher les échalotes émincées et séchées ainsi que les deux gousses d’ail. Réserver.
Préparer le lait de coco en ajoutant 200 ml d’eau aux 100 g de lait de coco en poudre.
Ciseler finement la ciboulette chinoise. Réserver.
Préparer une marinade en mélangeant deux cuillères à café de nuoc-mâm, deux cuillères à café de sucre, les deux cuillères à café de mélange cinq épices, la moitié des échalotes émincées et séchées hachées, la moitié de l’ail haché et une pincée de poivre blanc de l’île de Phu Quoc moulu ou concassé. Bien mélanger l’ensemble et réserver.
Laver les travers de porc à l’eau froide et les couper en tronçons en suivant les os. Les placer dans une casserole et les couvrir d’eau à hauteur. Porter à ébullition et laisser bouillir 5 minutes en écumant régulièrement. Égoutter et rincer les travers de porc.
Mettre les travers de porc bouillis dans la marinade préparée. Bien mélanger pour imprégner la viande et réserver une heure au réfrigérateur.

Cuisson

Faire chauffer à feu vif l’huile de coco dans un wok.
Ajouter les échalotes émincées et séchées hachées restantes ainsi que l’ail haché restant.
Faire revenir quelques instants, jusqu’à obtenir une légère coloration, puis ajouter les travers de porc marinés.
Les laisser légèrement griller. Retirer et réserver.
Dans une grande casserole ou un fait-tout, préparer un caramel en faisant prendre à feu vif le sucre en poudre restant. Quand le sucre commence à prendre en coloration, ajouter une cuillère à soupe d’eau et monter à ébullition.
Ajouter les travers de porc, mélanger rapidement pour bien les recouvrir de caramel.
Ajouter le lait de coco reconstitué, 2 cuillères à café de nuoc-mâm et ajouter de l’eau, si nécessaire, pour couvrir à hauteur de la viande.
Porter à ébullition et laisser mijoter à feu doux une demi-heure à couvert et mélangeant régulièrement.
Ajouter une pincée de poivre blanc de l’île de Phu Quoc, moulu ou concassé finement, en fin de cuisson.

Dresser le plat en y posant les travers de porc, la sauce puis les saupoudrer de ciboulette chinoise ciselée.
Servir avec un bol de riz blanc par convive.

Recette des rouleaux sucrés (bò bía ngọt)

Cette pâtisserie, toute simple à confectionner, permet à chacun de se régaler tant elle offre d’options dans sa composition. Au Vietnam, on trouve facilement au coin des rues des villes du Sud des petits stands en proposant, mais elle peut également se réaliser à la maison.

Nous vous proposons trois idées de rouleaux sucrés, mais n’hésitez pas à les personnaliser en fonction de vos préférences.

Pour 6 rouleaux
Temps de préparation : 40 min en comptant la réhydratation des fruits
Temps de cuisson : 5 min

Ingrédient

Préparation

Réhydrater les fruits séchés (mangue, papaye et fruit de la passion) une demi-heure dans de l’eau tiède. Puis les couper en petits morceaux. Réserver.
Concasser grossièrement les noix de cajou au naturel. Réserver.
Ouvrir puis concasser grossièrement les noix de macadamia fraîches. Réserver.
Optionnel : faire fondre le chocolat au bain-marie.

Montage

Rouleaux sucrés à la mangue
Humidifier très rapidement une feuille de riz dans de l’eau chaude et la poser à plat sur un torchon propre ou une assiette.
Placer généreusement la garniture en commençant par la moitié de la noix de coco confite au naturel, la moitié de la mangue séchée réhydratée, une cuillère de miel (ou de sirop d’agave), la moitié des noix de macadamia fraîches concassées.
Rouler la crêpe rapidement.
Procéder de même pour le second rouleau.

Rouleaux sucrés à la papaye
Humidifier très rapidement une feuille de riz dans de l’eau chaude et la poser à plat sur un torchon propre ou une assiette.
Placer généreusement la garniture en commençant par la moitié de la noix de coco confite au pandan, la moitié de la papaye séchée réhydratée, une cuillère de miel (ou de sirop d’agave), la moitié des graines de sésame.
Rouler la crêpe rapidement.
Procéder de même pour le second rouleau.

Rouleaux sucrés au fruit de la passion
Humidifier très rapidement une feuille de riz dans de l’eau chaude et la poser à plat sur un torchon propre ou une assiette.
Placer généreusement la garniture en commençant par la moitié de la noix de coco séchée croustillante au cacao, la moitié du fruit de la passion séché réhydraté, une cuillère de miel (ou de sirop d’agave), la moitié des noix de cajou au naturel concassées.
Rouler la crêpe rapidement.
Procéder de même pour le second rouleau.

Option : Pour encore plus de gourmandise, tremper chaque rouleau dans le chocolat noir fondu avant de le déguster.

Si l’utilisation des feuilles de riz vous semble difficile, ou peu pratique, vous pouvez également réaliser ces recettes avec des crêpes sucrées.

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À propos de Laure-Emmanuelle Fioux

Touche à tout curieuse et passionnée, rédactrice web mais aussi autrice, j’aime vous emmener dans mes découvertes et partager mes mots avec vous.

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