Assis dans une petite barque à fond plat, lentement bercé par les ondes fleuries, vos sens ne se trompent pas.
Le chant des oiseaux aux plumes si joliment colorées, le soleil qui filtre au travers des palmiers, les parfums de la flore luxuriante qui vous entoure, tout indique que vous vous trouvez dans un endroit exceptionnel, dans un de ces petits canaux qui serpentent entre les arbres couverts de fruits exotiques du delta du Mékong.
C’est justement dans ce lieu à la nature tropicale que la noix de coco vietnamienne s’épanouit le mieux, faisant de Bên Tre, la capitale de ce secteur agricole.
Gorgées de soleil et bénéficiant du savoir-faire préservé des cultivateurs qui veillent sur elles, les noix de coco vietnamiennes permettent non seulement la fabrication d’une huile de coco de toute première qualité, mais sont également un véritable trésor pour le pays et un enjeu économique important pour son développement.
Et c’est toute la richesse de cette noix de coco qui se retrouve dans des plats aux saveurs sublimées par la douceur de ce fruit exotique. Trois recettes vous sont d’ailleurs proposées en fin d’article pour vous permettre de découvrir l’huile de coco de façon simple et gourmande :
L’huile de coco : ses bienfaits, ses utilisations et l’art de la choisir
L’huile de coco fait beaucoup parler d’elle en ce moment, surtout pour ceux qui sont en recherche d’une huile végétale saine aux nombreux bienfaits et aux multiples usages qui la rendent vite incontournable dans chaque cuisine.
Les bienfaits de l’huile de coco
L’huile de coco est une huile végétale comestible aux nombreux bienfaits grâce à sa richesse en acides gras et à ses propriétés antioxydantes.
Elle est, de ce fait, tout à fait compatible avec un régime alimentaire végétarien, végétalien ou un mode de vie végan.
Composée essentiellement de triglycérides à chaîne moyenne, dont l’acide laurique, elle aurait une action antibactérienne et faciliterait la digestion.
L’huile de coco est également composée d’acide myristique qui aurait un rôle dans la prévention du diabète de type 2.
Sa richesse en vitamine E induirait une meilleure prévention des risques cardiovasculaires, une bonne action antioxydante et un rôle intéressant dans la surveillance du cholestérol.
On prête aussi à l’huile de coco une action antiseptique intéressante contre les virus et les levures. Elle aiderait à prévenir certaines infections tout en renforçant le système immunitaire.
Elle pourrait également avoir une action vermifuge.
Ses bienfaits assureraient un rôle protecteur sur le cerveau et pourraient aider à prévenir certaines pathologies qui lui sont liées.
Associée à une bonne hygiène de vie, elle serait également un bon allié dans la lutte contre le surpoids et l’obésité.
Enfin, elle aurait une action bénéfique sur la fatigue et les pertes de mémoire passagères.
Il est important de noter que même si la noix de coco peut produire les deux, l’huile de noix de coco ne doit pas être confondue avec l’huile de coprah, obtenue par un procédé de fabrication distinct et dont la consommation régulière serait à éviter.
Savoir choisir une bonne huile de coco
Le choix d’une bonne huile de coco dépend de la lecture des mentions figurant sur son étiquette, mais également du choix d’un producteur impliqué dans un mode de fabrication éthique et soucieux de l’avenir de la terre qu’il cultive.
L’importance des mentions
Vierge, extra vierge, hydrogénée, partiellement hydrogénée, désodorisée, pressée à froid ou pas, raffinée, solide, liquide…
Toutes ces mentions peuvent rendre particulièrement difficile le choix d’une bonne huile de coco.
Mais avant tout, il est essentiel de savoir que l’huile de coco ayant une forte teneur en graisses saturées, elle se solidifie naturellement en dessous de 20 à 25 °C. Il suffit alors de la réchauffer ou de placer quelques instants son flacon au bain-marie, ou sous un filet d’eau tiède, pour qu’elle retrouve toute sa fluidité, sans altération.
Quant aux mentions « vierge » et « extra vierge », elles font référence à la pureté de l’huile. Plus une huile est dite « brute », donc non raffinée, plus elle peut bénéficier de la mention « vierge » ou « extra vierge ». Une huile extra vierge est réputée conserver toutes les qualités gustatives et nutritionnelles de la chair de la noix de coco fraiche dont elle est issue.
Cela permet également de conserver ses arômes naturels et de les retrouver intacts lors de son usage.
Les mentions « huile hydrogénée » ou « huile partiellement hydrogénée » signifient que l’huile a subi un processus d’hydrogénation visant à augmenter sa stabilisation et son degré de conservation. Ce procédé à un réel impact sur la qualité de l’huile. Il provoque l’obtention d’acides gras trans qui peuvent se révéler nocifs pour la santé.
Une huile de coco désodorisée peut être intéressante quand on recherche une huile végétale au goût neutre. Il s’agit en effet d’une huile ayant subi un traitement particulier visant à supprimer les saveurs et les arômes du fruit exotique tout en lui conservant ses propriétés nutritionnelles. Mais c’est presque dommage de ne pas rechercher les parfums gourmands de la noix de coco quand on l’utilise.
Enfin, une huile « pressée à froid » est une huile qui n’a subi aucun traitement chimique et qui est pressée à des températures peu élevées de façon à lui conserver ses saveurs et arômes. De ce fait, il s’agit de l’huile de coco la plus indiquée pour la cuisine.
Mais en raison de l’importance de la production d’huile de coco sur l’environnement, son choix ne peut pas se faire sans prendre minutieusement en compte son impact sur l’agriculture et les sols concernés.
En effet, et malheureusement, en apprenant la nocivité de l’huile de palme, beaucoup de producteurs (et consommateurs) se sont tournés vers l’huile de coco. Cela a pu favoriser localement une monoculture épuisant les sols et favorisant l’usage d’engrais chimiques particulièrement nocifs pour l’environnement.
L’importance de bien lire l’étiquette
Il est recommandé de privilégier une huile de coco issue du travail de producteurs soucieux de leur environnement, provenant de sources durables et si possible biologiques.
Ce choix se fait dès l’étiquette, où la mention d’additifs ou d’agents de conservation est à éviter. À l’inverse, il est recommandé de privilégier une huile dite « vierge » ou mieux, « extra vierge ».
De même, l’huile de coco ne doit pas contenir d’huiles hydrogénées ou partiellement hydrogénées.
Il est également important de réaliser qu’on ne peut pas trouver de l’huile de coco de qualité sans devoir en prévoir le prix. Si, comme pour tout produit, l’on vous propose une huile à prix trop bas pour être honnête, méfiez-vous.
Un choix d’exception
Aux Trésors du Vietnam, nous avons fait le choix de vous proposer une huile vietnamienne de qualité exceptionnelle. 100 % huile de coco, extra vierge, sans additifs ni conservateurs produite par Kim Long, au cœur du delta du Mékong, dans une démarche de protection de l’environnement, des hommes et plus particulièrement des femmes qui participent à son élaboration.
Les Trésors du Vietnam ont été créés avec l’objectif de financer des actions concrètes au Vietnam auprès de la population qui le nécessite le plus, en vous proposant la découverte de ce merveilleux pays et de parfaire cette connaissance grâce aux trésors exceptionnels que nous sélectionnons méticuleusement pour vous.
L’utilisation de l’huile de coco
L’huile de coco se prête à de nombreuses utilisations.
Utilisée en soin, elle aurait un effet hydratant sur le corps, notamment sur la peau et les cheveux.
Mais c’est en cuisine qu’elle s’exprime le mieux.
Son point de fumée (température au-dessus de laquelle il est conseillé de ne pas chauffer l’huile) varie nettement selon qu’elle est raffinée ou non.
Ainsi, une huile de coco raffinée pour être chauffée au maximum à 230 °C, pour 175 °C si elle ne l’est pas.
Dans tous les cas, différents modes de cuisson restent possible dont le four ou les fritures, en surveillant la montée en température.
L’huile de coco permet de remplacer, à parts égales, de nombreuses matières grasses dans les recettes que nous connaissons déjà. Il en est ainsi pour les huiles végétales, mais également pour la margarine ou le beurre. Il peut être alors intéressant de laisser l’huile de coco se solidifier au frigidaire pour une utilisation en tout point similaire au beurre ou à la margarine.
L’huile de coco permet alors de préparer aussi bien des légumes sautés au wok, que des sauces, desserts ou smoothies.
Mais que ce soit l’huile de coco, ou le fruit en lui-même, il existe mille façons d’apprécier la saveur douce et sucrée de ce fruit exotique emblématique de la région de Bên Tre au Vietnam.
Aux Trésors du Vietnam, nous avons le plaisir de vous faire découvrir la gourmandise de la noix de coco vietnamienne grâce à de petits producteurs qui ont fait le choix de la qualité et que nous soutenons dans leur démarche.
En plus d’une huile de coco de toute première qualité produite par l’entreprise Kim Long, vous pouvez découvrir toute la gourmandise de ce fruit exotique avec notre de gamme de douceurs à la noix de coco.
Séchée et croustillante, ou confite, découvrez-la au naturel dans des saveurs originales. Séchée et croustillante au chocolat, confite au pandan, osez des saveurs rares et délicieuses. Véritables invitations au voyage.
Vous pouvez également opter pour le côté pratique du lait de coco en poudre qui par un stockage et une utilisation en toute facilité, vous permet d’avoir toujours la bonne quantité à portée de main par simple ajout d’eau.
Pour les gourmets, la noix de coco s’associe aux créations de TBros, chocolatiers vietnamiens, pour vous proposer de découvrir le chocolat au lait à la noix de coco grillée, le chocolat au lait de coco ou même la poudre de cacao à la noix de coco.
Savourez à toute heure les cacahuètes enrobages coco, accompagnement de vos pauses gourmandes et si typiquement asiatique.
Vous pouvez également découvrir la noix de coco par une approche plus artisanale avec les bols décoratifs qui s’intègrent à merveille dans tous les intérieurs.
L’huile de coco, en raison de ses nombreux bienfaits, tend à occuper une place de plus en plus importante dans nos cuisines. Elle hérite de tous le savoir-faire du travail lié à la noix de coco qui ouvre d’importantes perspectives économiques dans les pays la cultivant, comme c’est le cas pour le Vietnam où de plus en plus de producteurs font le choix de la qualité tout en cherchant à limiter son impact sur l’environnement.
La culture de la noix de coco au Vietnam entre tradition et innovation
Poussant naturellement sous le climat tropical propice du Vietnam, la noix de coco, par la spécificité et la richesse de son utilisation, est au cœur d’un secteur économique en plein essor et répondant aux enjeux de demain tout en conservant un savoir-faire traditionnel gage de sa qualité exceptionnelle.
La noix de coco vietnamienne, un fruit exotique qui cache de nombreux trésors
La noix de coco est le fruit charnu (ou drupe) du cocotier Cocos Nucifera, palmier de la famille des Arecaceae. Ovale et dure, la noix de coco mesure entre dix et quarante centimètres de long, pour dix à seize centimètres de large. Elle peut peser jusqu’à 1,5 kg !
Sous son enveloppe lisse, jaune ou verte, elle se compose d’une enveloppe fibreuse brune (le mésocarpe), d’un noyau creux (l’endocarpe) qui protège la chair blanche de la noix de coco (ou albumen).
En fait, la noix de coco est une serre miniature à elle seule. L’eau de coco qu’elle contient va permettre aux racines de la plante en devenir de se développer grâce à l’albumen, très riche en matière grasse, qui joue le rôle de réserves nutritionnelles pour favoriser le développement de la plante sous un climat tropical.
La noix de coco est un véritable petit coffre aux trésors et un produit particulièrement intéressant pour le développement économique du Vietnam. On peut, en effet, extraire une dizaine de sous-produits de ce simple fruit.
La richesse en lipides de l’albumen permet d’extraire différentes matières grasses comme :
- l’huile de coco : riche en triglycérides à chaîne moyenne, obtenue à partir de la chair fraîche de la noix de coco ;
- l’huile de coprah : huile végétale raffinée obtenue à partir d’albumen séché et intervenant dans la fabrication du monoï ;
- le beurre de coco : mélange d’huile de coco et de chair de noix de coco râpée. Le beurre de coco peut également être l’appellation de l’huile de coco solide ;
- la Crème de coco : blanche, épaisse et riche en matières grasses, elle provient de la première pression à froid de l’albumen.
La noix de coco permet également l’extraction :
- de l’eau de coco : naturellement présente à l’intérieur de la noix de coco fraîche, dont la richesse en électrolytes et son faible nombre de calories en font une source d’hydratation particulièrement intéressante pour les sportifs ;
- du lait de coco : obtenu à partir de l’albumen râpé, véritable concentré de saveurs très utilisé dans la cuisine de nombreux pays asiatiques ;
- du sucre de coco : il vient remplacer avantageusement les sucres raffinés grâce à sa richesse en fibres, son fort pouvoir sucrant et surtout ses saveurs douces ;
- du vinaigre de coco : obtenu à partir de l’eau de coco ;
- du yaourt de coco : au lait de coco donc naturellement dépourvu de lactose et s’intégrant parfaitement dans un mode de consommation végan ou un régime végétarien ou végétalien ;
- de la fibre de coco : extraite du mésocarpe et qui permet l’obtention d’un bon isolant ainsi qu’un matériau de toute première qualité pour la fabrication notamment de brosses ou de tapis.
La noix de coco entre également dans la production de nombreux articles d’artisanat, comme les bols décoratifs ou des ustensiles liés aux arts de la table.
Il faut cependant noter que l’huile de coco ne doit pas être confondue avec l’huile de palme, extraite du « palmier à huile » de la même famille que la noix de coco dont la culture est un facteur majeur de déforestation et de risques de monoculture appauvrissant les sols et à l’impacte inquiétant sur la biodiversité.
La noix de coco : un atout majeur pour une économie vietnamienne en plein essor
Le Vietnam, malgré une histoire récente qui a un temps ralenti son économie, fait face avec courage et détermination aux enjeux d’aujourd’hui dans sa lutte pour son développement économique et contre la pauvreté qui subsiste encore dans certaines régions.
Le secteur agricole joue un rôle majeur dans cette lutte.
À l’écoute des attentes internationales des pays importateurs ou susceptibles de le devenir, le Vietnam met l’accent sur l’importance de développer une économie agricole pérenne, de qualité, et respectueuse de l’environnement.
Dans le secteur de la noix de coco, et notamment dans la région de Bên Tre, il est de plus en plus mis en avant l’importance de développer une économie circulaire en regroupant les entreprises du secteur pour favoriser le recyclage et l’utilisation de l’ensemble des sous-produits de la noix de coco tant pour répondre aux besoins de la consommation intérieure que pour celles de l’exportation.
Les choix entrepris judicieusement permettent à la noix de coco fraîche d’être acceptée sur le marché américain et chinois, lui garantissant ainsi de nouveaux débouchés permettant au Vietnam de figurer parmi les dix plus grands pays cultivateurs de la noix de coco et surtout d’être le 7e producteur mondial.
Mais plus qu’un secteur économique en pleine expansion, ce sont toute la vigueur et la volonté de développer une économie durable respectueuse de l’environnement qui permettront au Vietnam de relever les défis de demain.
Kim Long et les Trésors du Vietnam
Dans leur recherche de la qualité optimale, les Trésors du Vietnam ont choisi Kim Long, entreprise vietnamienne située au cœur du delta du Mékong, qui s’efforce de créer un modèle économique rural autour de la production d’huile de coco et de produits dérivés tout en permettant aux agriculteurs une prise de conscience de leur environnement, de ses enjeux, et de l’importance de savoir le préserver sans en épuiser les ressources.
Et parce que les femmes sont souvent les premières victimes de la précarité, d’autant plus si elles sont âgées, les méthodes de fabrication utilisées par Kim Long ont été repensées afin de leur redonner toute la place qu’elles méritent dans la Société vietnamienne en leur permettant de bénéficier d’un apprentissage garantissant leur aptitude à fabriquer des produits de toute première qualité répondant aux exigences les plus strictes.
C’est donc avec cet objectif que Kim Long propose une huile de coco extra vierge, fabriquée au plus près des méthodes traditionnelles, garantissant son excellence et les soins portés à sa fabrication.
Alors, n’hésitez plus et découvrez vite l’huile de coco vietnamienne. Savoureuse et adaptée à tous les styles culinaires, elle s’intégrera parfaitement dans votre cuisine et sublimera par ses saveurs douces et exotiques tous vos plats du plus simple au plus recherché.
L’huile de coco vietnamienne en trois recettes
L’huile de coco peut facilement remplacer, dans toute recette, le beurre ou n’importe quelle huile végétale. Nous vous proposons de la découvrir grâce à trois recettes aux saveurs incroyables qui la mettent particulièrement en valeur :
Recette du loup grillé au four (cá nướng)
Recette très conviviale, elle se déguste comme les rouleaux de printemps. Chaque convive est en effet invité à former lui-même des petits rouleaux avec les feuilles de riz et les ingrédients mis à sa disposition. Le rouleau formé, il se trempe dans une sauce spécialement préparée avant de le déguster.
Cette recette peut se faire avec tout poisson blanc, en fonction de ses gouts. Il sera alors nécessaire d’adapter le temps de cuisson au four au poisson choisi.
Pour 6 à 8 personnes
Préparation : 30 min
Cuisson : 35 min
Ingrédients
- Un loup entier (ou bar, ou tout autre poisson au choix) d’environ 1,5 kg vidé et écaillé ;
- 1 cuillère à soupe de sel de table ou de sel aux crevettes de Tây Ninh pour plus de piquant ;
- Poivre noir de l’île Phu Quoc ;
- 250 g de croutons de pain rassis ;
- 1 filet d’huile végétale ;
- 250 ml d’huile de noix de coco ;
- 2 cuillères à soupe de gingembre en morceaux ;
- 1 cuillère à café de vinaigre de riz ;
- 1 ou 2 gousses d’ail selon l’envie ;
- grandes feuilles de laitue ;
- 400 g de vermicelles de riz ;
- 1 concombre ;
- 100 g de germes de haricots mungos (également appeler à tort « germes de soja ») ;
- quelques tiges de basilic thaïlandais, coriandre, coriandre vietnamienne, menthe ;
- 60 ml de sauce nuoc-mâm de Phu Quoc (ou « sauce poisson »). Nous vous recommandons les sauces nuoc-mâm Ong Ky 40° ou Ong Ky Spéciale de 43° ;
- 60 ml de jus de citron vert ou de vinaigre de riz (selon les gouts) ;
- 120 g de sucre ;
- une douzaine de brins de ciboule ou oignons verts coupés ;
- 100 g de cacahuètes ail et piment concassées ;
- 1 paquet de feuilles de riz pour rouleaux de printemps ;
Préparation
Préparation du poisson
Préchauffer le four à 180 degrés (thermostat 6).
Dans un bol, mélanger une cuillère à soupe d’huile de coco, une pincée de sel ou de sel aux crevettes de Tây Ninh et un ou deux tours de moulin de poivre noir de l’île de Phu Quoc. Réserver.
Rincer et sécher le loup.
Dans un plat allant au four, placer le poisson et s’assurer de bien l’huiler de tous côtés, si possible au pinceau, avec le mélange d’huile de coco, de sel et de poivre noir. Bien huiler également l’intérieur du loup avec le même mélange.
Enfourner pendant 35 minutes et réserver.
Dans une poêle chauffée, faire frire les croutons de pain rassis dans un filet d’huile végétale. Les réserver sur du papier absorbant.
Préparation de l’assiette d’accompagnement
Faire cuire les vermicelles de riz selon les indications du paquet. Réserver pour les servir froids.
Laver et sécher les feuilles de laitue, le concombre, les germes de haricots mungos, les tiges de basilic thaïlandais, de coriandre, de coriandre vietnamienne, et de menthe.
Éplucher le concombre et le couper en bâtonnets.
Choisir un plat assez grand qui décorera la table.
Disposer dans ce plat : les feuilles de laitue, le concombre en bâtonnets, les herbes aromatiques, les germes de haricots mungos et les vermicelles de riz.
Préparation de la purée de gingembre
Dans un mortier, ou le bol d’un mixer, piler ou mixer deux cuillères à soupe de gingembre en morceaux, le ou les gousses d’ail et une pincée de sel de table ou de sel aux crevettes de Tây Ninh.
Ajouter progressivement 1 cuillère à café de vinaigre de riz puis l’huile de coco, de façon à obtenir la consistance d’une purée.
Réserver.
Préparation de la sauce à base de nuoc-mâm
Dans un bol, mélanger jusqu’à dissolution complète 60 ml de sauce nuoc-mâm, 60 ml de vinaigre de riz (ou de jus de citron vert), 60 g de sucre et 125 ml d’eau.
Disposer la sauce dans de petites coupelles que l’on proposera à chaque convive.
Cette sauce se conserve au réfrigérateur et est parfaite pour accompagner des rouleaux de printemps ou des nems.
Préparation des sauces de dégustation
Couper en rondelles le blanc et un peu de vert des brins de ciboule. Réserver. Garder le vert non coupé pour un usage ultérieur.
Dans une autre poêle, faire chauffer 250 ml d’huile de coco. Ajouter 60 g de sucre en fonction des gouts sachant que celui de l’huile de coco est plus prononcé que pour une huile végétale plus classique, et une cuillère à café de sel de table ou de sel aux crevettes pour des saveurs plus épicées. Laisser une minute avant d’ajouter les rondelles coupées de ciboule. Bien mélanger et retirer dès que la préparation arrive à frémissement. Laisser refroidir et disposer sur la table en comptant une coupelle par personne.
Puis dans un bol, bien mélanger la sauce à base de nuoc-mâm avec la purée de gingembre.
Répartir cette sauce dans autant de coupelles qu’il y a de convives.
Dégustation
Mettre à disposition des convives :
- le loup grillé recouvert de sauce aux oignons verts, de cacahuètes concassées et de croutons frits.
- les feuilles de riz et un plat creux avec un fond d’eau à température ambiante pour les humidifier ;
- le plat d’accompagnement : feuilles de laitue, herbes, germes de soja et vermicelles de riz ;
- 1 coupelle de sauce nuoc-mâm au gingembre par personne.
Chaque convive commence par humidifier une feuille de riz, puis pose une feuille de laitue sans la feuille de riz. Il ajoute les germes de haricots mungos, le poisson grillé, les herbes et les vermicelles de riz en fonction de ses gouts avant de rouler l’ensemble et de le plonger dans la sauce nuoc-mâm au gingembre pour le déguster.
Il peut être servi également un bol de riz blanc parfumé par personne pour parfaire l’ensemble.
Recette de wok de poulet au gingembre (gà ram gừng)
Délicieuse recette sucrée-salée autour du poulet.
Pour 4 personnes
Temps de préparation : 30 min
Marinade : 30 min
Temps de cuisson : 30 min
Ingrédients
- 4 cuisses de poulet sans la peau ;
- un morceau de racine de gingembre de 5 centimètres, épluché et coupé en fine julienne ;
- 3 cuillères à soupe de sauce nuoc-mâm de Phu Quoc (ou « sauce poisson »). Nous vous recommandons les sauces nuoc-mâm Ong Ky 40° ou Ong Ky Spéciale de 43° ;
- 2 échalottes finement ciselées ;
- 2 gousses d’ail hachées ;
- 2 cuillères à soupe de cassonade ;
- 25 cl d’huile de coco ;
- poivre noir de l’île de Phu Quoc ;
- quelques brins de coriandre fraiche ou de ciboule ciselée selon les gouts.
Préparation
Désosser les cuisses de poulet. Conserver les os pour un usage ultérieur (un bouillon par exemple). Couper la viande en morceaux d’environ 5 centimètres. Réserver.
Dans un bol, préparer la marinade en mélangeant jusqu’à leur dissolution complète le nuoc-mâm et la cassonade. Ajouter l’ail haché et les échalotes ciselées. Bien mélanger.
Ajouter les morceaux de cuisses de poulet dans la marinade. Bien mélanger. Réserver une demi-heure au réfrigérateur.
Cuisson
Porter à ébullition 125 ml d’eau.
Pendant ce temps, dans un wok, chauffer l’huile de coco à feu moyennement fort.
Ajouter le poulet et sa marinade, et faire sauter 5 minutes.
Baisser le feu, couvrir et laisser frémir une quinzaine de minutes.
Ajouter le gingembre en fine julienne. Mélanger. Laisser frémir quelques minutes avant d’ajouter l’eau bouillante à l’ensemble.
Prolonger la cuisson à frémissement jusqu’à réduction de la sauce.
Au moment de servir, ajouter un ou deux tours de moulin de poivre noir de l’île de Phu Quoc et la coriandre (ou la ciboule) ciselée.
Proposer le wok de poulet au gingembre avec un bol de riz blanc ou parfumé.
Recette du lait d’or
Une boisson chaude et réconfortante inspirée de la médecine ayurvédique et qui peut se consommer à tout moment de la journée.
Pour 2 personnes
Temps de préparation : 15 min
Temps de cuisson : 5 min
Ingrédients
- 2 tasses de boisson végétale (ou de lait) ;
- 2 cuillères à café de gingembre en morceau ;
- 2 cuillères à café de curcuma en morceau ;
- 1 cuillère à café de poivre noir de l’île de Phu Quoc ;
- 1 cuillère à café de cannelle en morceaux ;
- 2 cuillères à café d’huile de coco ;
- optionnel : 1 cuillère à café de miel par tasse pour des saveurs plus douces.
Préparation
Dans un mortier, réduire en poudre fine le gingembre, le curcuma, le poivre noir de l’île de Phu Quoc et la cannelle. On peut également utiliser un mixer.
Dans une casserole, porter à frémissement la boisson végétale (ou le lait).
Hors du feu, ajouter le gingembre, le curcuma, le poivre, la cannelle et l’huile de coco et bien mélanger à l’aide d’un fouet.
Servir dans deux tasses.
Ajouter éventuellement une cuillère de miel et apprécier cette boisson chaude à la couleur dorée.
Et parce que nous sommes toujours curieux de vos avis, nous avons hâte de lire vos commentaires pour nous dire ce que vous aimez cuisiner avec l’huile de coco, découvrir vos recettes ou plats préférés et toutes les petites anecdotes que vous pourriez nous partager à ce sujet.