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Le chocolat vietnamien

Le chocolat vietnamien

Tous les amateurs de chocolat vous le diront, il n’y a pas de plus grand plaisir que de croquer dans un morceau de chocolat et de laisser ses saveurs vous envahir, pendant qu’il fond lentement, libérant ses arômes les plus délicats.
Mais, pour que le plaisir soit intense, encore faut-il que le chocolat soit travaillé avec passion et la fève de cacao exceptionnelle.
C’est justement cette combinaison des deux que l’on retrouve dans le chocolat vietnamien qui s’impose depuis quelques années sur le marché des chocolats rares et d’exception.
Des Maîtres chocolatiers du monde entier découvrent le goût unique et gourmand de ce cacao, et de nouveaux créateurs, notamment vietnamiens, s’imposent désormais sur le marché des chocolats fins de qualité, à l’image de la marque TBros, parfait reflet de cette dynamique.

Le chocolat vietnamien : un chocolat fin et rare, séduisant les amateurs de chocolats les plus exigeants

L’arrivée du chocolat vietnamien sur le créneau des chocolats d’exception, permet d’offrir une nouvelle palette de saveurs à tous les amateurs en recherche d’arômes rares et délicats, sur un marché en pleine expansion, largement dominé par le cacao en provenance d’Afrique.
Grâce à l’émergence de nouveaux acteurs et créateurs, comme la marque TBros, gage d’un chocolat 100 % Vietnam, les fèves de cacao vietnamiennes séduisent de plus en plus les plus grands Maîtres chocolatiers du monde entier.

Un chocolat fin d’exception à l’image de la marque TBros

Un chocolat d’excellence 100 % vietnamien

Pour faire fondre de plaisir les amateurs les plus exigeants, les créateurs de chocolats à l’origine de la marque TBros ont su sélectionner les meilleures fèves, issues des meilleurs terroirs, pour vous proposer des chocolats qui, à eux seuls, sont le reflet de l’âme du Vietnam. En favorisant le « bean to bar », le contrôle au plus près de tout le processus de fabrication dès le travail de la fève, ils ont choisi de pouvoir proposer des chocolats de la qualité la plus fine qui soit.
En sélectionnant des fèves en provenance notamment de Dak Lak, Ba Ria ou Tien Giang, les créateurs de la marque ont décidé de produire un chocolat haut de gamme, tout en prenant soin d’offrir la meilleure rémunération possible aux petits producteurs et de garantir des cultures respectueuses à la fois des hommes et de l’environnement.
Tout le processus de création et de production, jusqu’à l’emballage choisi pour son respect de l’environnement, est garanti d’origine vietnamienne. Il s’agit d’un des premiers chocolats vietnamiens à pouvoir alléguer de ne pas avoir eu à bénéficier d’apports étrangers.

Un chocolat à la qualité reconnue et primée

Les créateurs de chocolat de la marque TBros ont pu voir récompenser, dès l’année de la création de la marque, tous les soins apportés pour travailler le cacao et obtenir un chocolat vietnamien fin, de qualité exceptionnelle, rivalisant avec les plus grandes marques du secteur.
Ils ont ainsi été récompensés dès 2017 par l’Academy of Chocolate du Royaume-Uni.
Depuis, c’est toute une gamme de chocolats, allant du 100 % noir, au chocolat au lait de coco, en passant par des saveurs totalement originales représentatives du Vietnam, comme le chocolat au poivre de l’île de Phu Quoc, au café arabica vietnamien ou au thé Oolong, qui est proposée aux connaisseurs.
Du carré de dégustation, à offrir ou à croquer, jusqu’aux poudres de cacao, l’offre de TBros permet à chacun de découvrir le chocolat vietnamien sous ses notes les plus délicates et les plus gourmandes.

Un chocolat vietnamien reconnu par les plus grands Maîtres chocolatiers

En très peu de temps, la fève de cacao vietnamienne a su s’imposer sur le marché des chocolats fins de dégustation d’exception.
Parallèlement à la marque TBros, de nouveaux arrivants sont venus compléter une offre déjà en pleine expansion.

De grands noms au service du chocolat vietnamien

De Ducasse à Pierre Marcolini, de Patrick Roger à Weiss, tous mettent à présent le chocolat vietnamien à l’honneur, le proposant dans la palette de leurs créations. Le Vietnam devient le nouvel Eldorado de la culture de la fève de cacao.
Le 18 novembre 2020 s’est d’ailleurs tenue à Hanoï une conférence « Vers la construction d’une marque de cacao vietnamienne unique sur le marché mondial », coorganisée par le ministère vietnamien de l’Agriculture et du Développement rural et l’ambassade de Belgique au Vietnam, dans le cadre de l’Accord de partenariat stratégique Vietnam-Belgique.
À l’occasion de cette conférence, l’ambassadeur de Belgique au Vietnam, Monsieur Paul Jansen, n’a pas hésité à mettre en avant les qualités particulièrement exceptionnelles du chocolat vietnamien en déclarant : « Vous pouvez trouver presque tous les chocolats de qualité en Belgique, mais il y en a un avec un bon goût frais, fruité et aigre qui est très difficile à trouver : le chocolat vietnamien ».

De nouvelles marques viennent enrichir un marché en pleine expansion

TBros, marque 100 % vietnamienne, s’est développée sur la constations simple que la fève de cacao vietnamienne était particulièrement recherchée pour être travaillée soit hors Vietnam, soit par des créateurs étrangers implantés dans le pays, mais qu’elle avait tout à gagner, pour préserver son authenticité, à pouvoir être transformée et mise en valeur sur place, par des artisans et des créateurs vietnamiens.
Parallèlement, de nouveaux acteurs viennent tous les jours compléter l’offre proposée. Impossible de parler du chocolat vietnamien sans citer les chocolats Marou, à l’initiative de deux français, qui implantés au Vietnam, ont su développer et surtout faire connaître les qualités de ce chocolat à travers le monde.
Parmi les autres marques, nous pouvons également citer Belvie, née de la rencontre du savoir-faire belge et du cacao vietnamien et dont le nom résume à lui seul cette union. Erithaj, née en 2009 autour du projet associatif « Vietcacao », dont le but est de favoriser l’insertion professionnelle de jeunes personnes en situation de handicap au travers du développement du cacao vietnamien.
Mais l’Europe n’est pas la seule à s’intéresser à ce nouvel or noir. La marque japonaise Cacaoken, de Yukari Nakano et de ses parents, met en valeur le chocolat vietnamien en élaborant de pures créations dans son laboratoire de Fukuoka.

L’histoire du chocolat vietnamien : entre redécouvertes et conflits

Une culture introduite sous la présence française à la fin du 19e siècle

Le cacao n’est pas une culture traditionnelle du Vietnam. Il a été importé à la fin du XIXe siècle par le docteur Alexandre Yersin (1863-1943), disciple de Pasteur, qui décida de tenter de planter quelques cacaoyers dans le delta du Mékong constatant que le climat le permettait. Il a également importé et acclimaté l’arbre à caoutchouc, et essayé de nombreuses autres cultures : café, manioc, palmier à huile, pour n’en citer que quelques-unes.
Cependant, l’exploitation du cacao n’a pas connu la réussite escomptée. Dès 1907, suite à la suppression des primes accordées aux producteurs pour garantir des rendements suffisants, la production de cacao subit un important ralentissement.

1945 – 1975 : un Vietnam en guerre

Durant la période de 1945 à 1975, le Vietnam traverse de terribles conflits successifs à la recherche de son indépendance. Il n’était alors que trop difficile de relancer une culture qui se trouvait menacée par les guerres et par leurs conséquences sur les hommes comme sur leur terre.
La culture du cacao disparaît alors presque totalement.

1980 : un nouvel espoir

En 1980, avec l’aide d’agronomes cubains, l’Union Soviétique vient apporter son aide à la reprise des plantations de cacao vietnamien. Les plantations retrouvent leurs beaux jours. Le marché offert par le bloc de l’Est est particulièrement prometteur.
Mais en 1989, la chute du Mur de Berlin met un nouveau coup d’arrêt à cette production alors en plein essor bien qu’encore marginale.

Les années 2000 à aujourd’hui : des efforts enfin récompensés

Grâce à la volonté de faire du Vietnam un nouvel Eldorado du chocolat et de promouvoir une culture de cet or noir aussi intéressante que celle du café, de nouveaux intervenants publics se sont penchés sur le berceau de cette nouvelle tentative, avec la réussite qu’on lui connaît actuellement.
L’Université de Nong Lam a joué un rôle prépondérant dans ce nouvel élan. La coopération de chercheurs et scientifiques vietnamiens, ainsi que l’appui de différentes ONG, ont permis la réintroduction de nouveaux cacaoyers, sélectionnés car particulièrement bien adaptées aux sols fertiles du pays et à son climat, et de favoriser leurs cultures dans les meilleures conditions possibles.

Chocolat Vietman

Le chocolat vietnamien : une production en plein essor

Depuis les années 2000, la production de chocolat vietnamien ne cesse de croître et de se charger de promesses.

Une production qui favorise la qualité sur la quantité

Pour garantir une production de qualité, les cacaoyers sont principalement implantés dans le Delta du Mékong et dans la région des Hauts Plateaux de Centre. Ces deux régions bénéficient d’un climat et d’un sol particulièrement favorables à la croissance de fèves de qualité optimale. On peut compter jusqu’à quatorze variétés provenant du croisement volontaire des trois principales que sont le Trinitario, le Criollo et le Forastero.
Le chocolat vietnamien ne cherche pas à tenter de concurrencer la production des pays d’Afrique, largement dominants sur le marché. Au contraire, il trouve sa place sur un marché de niche qui lui permet de ne produire que le meilleur sans devoir sacrifier la qualité pour la quantité.

Une production qui a pris conscience de l’importance de privilégier de bonnes conditions tant pour les hommes que pour l’environnement

À l’image de la marque TBros, les acteurs de la production de chocolat vietnamien prennent de plus en plus en compte l’importance de favoriser des conditions de travail et de vie décentes pour garantir une production de qualité.
Un producteur bien rémunéré peut ainsi prendre le temps nécessaire pour choisir les plants, cabosses puis fèves, de la meilleure qualité possible. Il n’a pas à produire toujours plus, dans une course effrénée, sans la garantie de pouvoir faire vivre correctement sa famille.
Ces conditions sont primordiales pour réussir à s’imposer sur le marché du chocolat fin d’exception.
De même que la protection de l’environnement fait de plus en plus l’objet de toutes les attentions. Les cacaoyers bénéficient ainsi de tous les progrès d’une agriculture plus soucieuse de la défense de l’environnement et plus proche du respect de la terre nourricière.

Si la crise que traverse actuellement le monde, en raison de la pandémie de Covid 19, a dû interrompre le flux des exportations et freiner la production du chocolat vietnamien, nul doute ne demeure sur la place grandissante que cette dernière va prendre sur le marché de niche du chocolat fin, d’exception, à la qualité rare, et nous ne pouvons qu’être rassurés quant à son avenir et à la place majeure qu’il va prendre grâce au dynamisme et au savoir-faire des nouveaux acteurs incontournables, producteurs comme créateurs.

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